A la suite de la mise en ligne de mon témoignage, beaucoup de gens ont réagi par des interrogations pertinentes mais aussi avec des confusions car nous connaissons très mal ce que propose réellement l'Evangile.
Le but de ces textes est donc d'expliquer et de jeter un oeil nouveau, qui ira même jusqu'à désarçonner la plupart d'entre nous, Chrétiens ou non, à propos de ce que propose l'Evangile, notamment dans quelques phrases et notions qui dérangent et interrogent les gens d'aujourd'hui afin de donner à tous ceux qui sont dans une quête spirituelle des éclairages nouveaux.
Ces éclairages sont basés sur les enseignements d'un être hors du commun, Monsieur Anthelme Nizier Philippe, qui a vécu entre 1849 et 1905 à Lyon principalement, mais aussi sur des expériences que le Ciel m'a accordées.
Nous savons tous que les débats autour de la spiritualité sont souvent enflammés, passionnés. Chacun est sûr de détenir la vérité et dénigre les propos de l'autre mais peu rejettent la passion au profit d'un raisonnement logique et déductif. Et si on regardait la spiritualité au même titre que les mathématiques, avec un oeil logique et un esprit déductif ?
Le but de cet article est de glisser quelques remarques sur la science.
Pour le commun des mortels, la science est devenue depuis longtemps une religion avec sa propre inquisition.
On croit en la science, en ce que dit la science. Si la science a dit ceci, alors c'est forcément vrai.
Il ne peut pas y avoir de doutes, de remises en question, en tout cas pour la plupart d'entre nous.
Je suis moi-même scientifique de formation. J'ai fait de la physique à Orsay et une thèse de mathématiques à Rennes. Peu importe!
Ce que je veux dire à la majorité des gens qui liront ce texte et qui ne sont pas scientifiques est le message suivant :
La science acquiert des avancées dans la compréhension de ce monde mais non des vérités immuables! Mettre sa foi dans la science, c'est mettre sa foi
dans des vérités qui sont vraies aujourd'hui mais soit ne le seront plus dans le futur, soit seront très limitées et dépendantes du
modèle et des axiomes mathématiques sur lesquelles elles sont basées!
Cependant, la science et en particulier la physique nous donne beaucoup de leçons de vie pour celui qui sait rester modeste et lire entre les lignes.
En effet, la physique nous enseigne que ce que nous voyons n'est pas la réalité! Interpréter naïvement ce que nous voyons est souvent source d'erreur.
Prenons le cas de la chute des corps. Si on lance une boule de pétanque et une plume du haut d'une tour, tout le monde dira que la boule de pétanque arrivera au sol avant la plume. Beaucoup,
Aristote y compris, avait donc déduit une loi physique de ce qu'ils voyaient : Les corps les plus lourds tombent plus vite.
Mais Galilée (1564-1642) réinterpréta ce que tout le monde voyait. A l'aide d'une expérience de pensée, il déduisit la loi de la chute des corps : tout corps tombe à la même vitesse (dans le vide).
C'est à cause des forces de frottements avec l'air que nous voyons ce que nous voyons. Le raisonnement est simple, si Aristote a raison alors le parachute ne peut exister!
Car un homme avec un parachute non-ouvert sur le dos est plus lourd que s'il n'en avait pas, donc doit tomber plus vite. Mais lorsqu'il ouvre son parachute, le poids reste le même et pourtant il tombe moins vite...
Attention donc aux interprétations de ce que nous voyons. Nous avons souvent des interprétations naïves et rapides de ce que nous voyons, ce qui nous conduit très souvent à faire de grossières erreurs de logique.
Plus proche de nous, des physiciens comme Hubble (1889-1953) font des expériences et constatent que les galaxies s'éloignent de nous. Faux répond l'abbé Lemaître (1894 - 1966),
les galaxies ne s'éloignent pas; d'après la théorie de la relativité générale d'Einstein, c'est l'univers qui est en expansion et donne l'illusion que les galaxies s'éloignent.
Ce modèle d'expansion de l'univers conduira au fameux Big Bang. Les théories actuelles de grandes unifications impliquent que l'idée de Big Bang ne serait pas possible mais plus celle d'un espèce
d'entonnoir qui évidemment déboucherait sur quelque chose antérieur à notre univers tel que nous le connaissons maintenant.
Maître Philippe de Lyon nous rappelle que :
(Vie et Paroles Page 115) : "Lorsque tous les êtres de la création seront retournés à Dieu, le travail étant fini, il y aura une autre création."
Avant cette création, il y en avait une autre! C'est ce vers quoi les calculs de la physique nous poussent. Mais après cette création, une autre redémarrera...
On voit encore qu'il faut faire très attention aux interprétations de ce que l'on voit!
Suivant le modèle physique et les connaissances de l'époque, les interprétations peuvent changer et notre connaissance de ce que l'on croit savoir aussi.
Un autre exemple. Newton (1642-1727) pensait que la lumière était faite de corpuscules. Huygens (1629 - 1695) lui répond non : La lumière est de nature ondulatoire.
Le modèle corpusculaire sera délaissé au profit du modèle ondulatoire qui conduira aux équations de Maxwel (1831-1879). Mais à la naissance de la mécanique quantique,
il faudra admettre que la lumière, ainsi que toute particule, sont à la fois de nature corpusculaire et de nature ondulatoire.
C'est ce qu'on appellera la dualité onde-corpuscule généralisée par de Broglie (1892 - 1987). Observe que les vérités de la science sont mouvantes.
Ce qu'on croit être vrai aujourd'hui sera remis en cause plus tard. La tentation de croire aveuglément en la science pour la grande majorité des gens est aussi grande que leur mémoire est courte.
On voit au passage que le principe de non-contradiction - une proposition et sa négation ne peuvent être vraies en même temps - ne s'applique pas aux particules élémentaires : car une particule peut-être à la fois onde et corpuscule.
Cette dualité, j'ai pu aussi la vivre en revenant dans mon corps, lorsque je te disais que j'étais comme un paquet de lumière
rentrant par mon coeur alors que mes yeux passaient progressivement de la position fermée à la position ouverte.
Je pense avoir vécu ce qu'on appelle en physique une réduction du paquet d'ondes mais de manière continue et non discrète et violente comme
on le modélise en projetant un vecteur d'état sur un sous-espace de Hilbert bien choisi. Voilà pourquoi je parle de décohérence dans ce texte.
Approfondissons ce principe de non-contradiction : une proposition et sa négation ne peuvent être vraies en même temps.
Ainsi, la proposition "je suis à Lyon" et son contraire "je ne suis pas à Lyon" ne peuvent être vraies en même temps. Tout le monde me dira que c'est évident...
Et là encore, c'est faux! On peut être en même temps dans plusieurs endroits différents et avoir conscience de ce qui se passe dans les lieux où on se trouve en même temps. Je te dis ce que j'ai vécu.
Le cas de Padre Pio est très connu; c'est ce qu'on appelle le phénomène de bilocation ou de multilocation.
On trouvera dans Les Réponses de Maître Philippe à la page 15 un autre témoignage sur la bilocation.
La théorie de la relativité suppose qu'il existe une vitesse limite qu'aucune particule ou signal ne peut dépasser.
Einstein (1879-1955) a postulé que cette vitesse limite est la vitesse de la lumière.
Ceci n'est pas vrai quand nos esprits communiquent. Car on peut instantanément, par télépathie, communiquer avec des êtres très éloignés de nous.
Grâce aux travaux de John Bell (1928-1990), les expériences menées par le groupe d'Alain Aspect montre que la mécanique quantique
est profondément non-déterministe. L'aléatoire naît du processus de mesure et de la réduction du paquet d'ondes. Pour Einstein,
c'était inacceptable. La mécanique quantique était une bonne théorie mais incomplète. Il devait donc y avoir des variables mathématiques cachées qui,
une fois connues, permettraient de se débarrasser de cet aléatoire intrinsèque. Le débat entre
les partisans, comme Einstein, des variables cachées et ceux, menés par Bohr (1885-1962), affirmant que la mécanique
quantique était complète faisait rage. En 1964, John Bell tranche le problème. Si on admet qu'il y a des variables mathématiques
cachées au sein de la description mathématique de la mécanique quantique, par des espaces de Hilbert notamment, alors certaines quantités
doivent obéir à des inégalités, dites inégalités de Bell. L'expérience du groupe menée par Aspect en 1982 montre que les inégalités de Bell
sont violées conformément aux prédictions du formalisme quantique.
Einstein avait dit, "Dieu ne joue pas aux dés". Il ne pouvait pas croire qu'il y eût un hasard intrinsèque dans la nature alors que depuis Newton
toutes les lois que nous connaissions étaient régies par des équations différentielles bien déterministes.
Or, si tu as lu ce que j'ai écrit, tu as pu relevé que je dis, malgré ma formation en mécanique quantique à Orsay, qu'il n'y a pas de hasard,
que tout est réglé à l'instant près. Ceci est en contradiction flagrante avec ce que la physique quantique nous dit.
Comment sortir de cette contradiction? Voici des éléments de réponses issus de l'enseignement de Maître Philippe de Lyon :
(Vie et Paroles Page 298) : "Rien n'est mort, tout est intelligent. C'est ce que ne savent pas les savants et ce qui les déroute. Ainsi un inventeur découvre les propriétés d'un médicament.
Il l'administre pendant cinq ou six mois et les malades sur lesquels il expérimente sont guéris. Puis, au bout de ce temps, la vertu du remède s'éteint.
Cela tient à ce que la Nature aime la simplicité et déteste l'orgueil. La vertu a disparu au fur et à mesure de l'apparition de la cupidité du pharmacien
ou du fabricant qui tirent sans permission du Ciel et pour leur propre gloire ou leur propre satisfaction un profit déraisonnable du remède."
Ainsi TOUT est vivant et intelligent...
(Vie et Paroles Page 161) : "La matière est vivante; elle voit, elle entend, elle sent, elle se souvient. Elle est intelligente. L'intelligence de la matière est toujours attirée par la Lumière." (29/01/1902)
(Vie et Paroles Pages 161 - 162, "Notes chimiques") : "Il n'y a pas de corps simples. Ceux qu'on appelle simples, c'est qu'on a pas encore pu les décomposer." (15/03/1896)
Et voilà ce qui pourrait expliquer l'aléatoire lors d'un processus de mesure en mécanique quantique :
(Les Réponses Page 127) : "Une parcelle de pain a son soi-même divisible en des milliers de molécules qui le possèdent aussi." (Novembre 1894)
Une particule a donc un quant-à-soi, un libre arbitre. Elle est vivante et intelligente. Lorsqu'on écrit mathématiquement une superposition d'état dans un espace de Hilbert on décrit tous les choix possibles que la particule peut prendre.
Ensuite c'est elle qui décide, ce qui nous conduit à projeter ce vecteur d'état sur un sous-espace de Hilbert, à réduire le paquet d'ondes et à exprimer nos calculs en terme de probabilité.
L'expérience d'Aspect, à la suite des travaux de Bell, montre qu'il y a un hasard intrinsèque... dû au fait que les particules ont un quant-à-soi et donc un libre arbitre.
Supposons que tu puisses commander à la matière. Alors tu pourras modifier n'importe quelle expérience. Quand Moïse ordonne à la mer de s'ouvrir, Dieu ordonne aux molécules d'eau de Sa création qui
se trouvent sur le passage du peuple en exode de s'écarter. Ces molécules ne suivent plus les lois de la physique qu'elles doivent suivre en temps ordinaire mais suivent d'autres lois imposées par le commandement divin.
Voilà pourquoi je te mets en garde sur la science. On ne peut comprendre que ce que Dieu veut bien nous autoriser à comprendre. Autrement dit, on ne peut décrire qu'une illusion dans laquelle on vit.
Toute loi qu'on établira peut-être violée car on oublie ici-bas qu'il n'y a pas que les êtres humains dans l'univers mais aussi d'autres êtres,
beaucoup plus puissants que nous, ayant accès à la matière et ayant la capacité de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Terminons ce paragraphe par une touche de poésie :
(Vie et Paroles Page 163) : "Si vous aviez un microscope assez puissant, vous verriez tout dans une goutte d'eau : des monstres, des sirènes, tout un univers."
Le message est donc toujours le même, attention à ne pas prendre au pied de la lettre ce que disent certains scientifiques quel que soit le domaine, qu'on soit en physique ou en archéologie...
On finit par le temps, un des grands mystères de la physique contemporaine. Le temps est introduit à la main dans les équations. Personne ne sait ce qui meut le temps.
De plus, beaucoup confondent cours du temps et flèche du temps (le devenir)
[Note du 13/04/2020 : Lire notre découverte de l'existence d'un maillage arithmético-temporel cousu par les dates de l'Histoire.
Ce maillage révèle à la fois que le Temps n'est pas ce que nous en comprenons, mais aussi l'existence de deux intelligences d'origine non humaine !!!
lire www.saintemesse.fr ].
Comment comprendre le moteur du temps? Pour ceux qui ont bien compris l'article sur les clichés, on comprendra que le temps est un ensemble de séquences, appelé clichés.
La séquence des clichés se transforment en conséquence pour nous, dans notre vie, à chaque fois que nous utilisons notre libre arbitre. Les clichés sont vivants.
Ils forment la flèche du temps, c'est-à-dire le devenir de chaque chose. Ils ont été crées depuis le commencement. Parce qu'ils sont vivants, intelligents et dans un appartement qui n'est pas le nôtre,
nous ne pouvons que difficilement en prendre conscience sauf si nous avons reçu un don. Tout ce que nous voyons de la Terre, ce sont des séquences d'actions qui continuent sans cesse.
Quand nous sommes pris dans un de ces clichés, que nous avons accepté par notre libre arbitre, nous ne pouvons que suivre le déroulement du cliché qui s'impose à nous.
Ce cliché étant vivant, nous pouvons interagir avec lui par notre libre arbitre, et ceux qui seront très avancés spirituellement pourront, plus tard, lui commander.
Nous sommes donc très loin des modèles de géométries non-commutatives proposés par Alain Connes.
Beaucoup plus modestement, j'avais tenté dans ma thèse de proposer un modèle très mathématique pour modéliser le cours du temps et la flèche du temps. Là encore, il faut non seulement de la non-commutativité mais
aussi de la non-associativité[1].
Je t'alerte donc encore une fois! Attention à ne pas mettre ta foi dans la science. Les biais de la science sont nombreux : le profit, l'orgueil, ou bien la sincérité couplée à une mauvaise interprétation des expériences; l'histoire des sciences regorge d'exemples!
La science a aussi sa propre inquisition. On se rappelle l'inquisition catholique condamnant Galilée dont on connaît la célèbre phrase : "Et pourtant elle tourne!" mais on oublie que l'inquisition scientifique a commis des condamnations analogues.
Par exemple avec Boltzmann (1844-1906) qui faisait l'hypothèse de l'atome à une époque où la grande majorité des physiciens n'y croyaient pas et considéraient l'hypothèse de l'atome comme ésotérique...
Selon Boltzmann, l'hypothèse de l'atome expliquait l'irréversibilité dans le temps de la plupart des états des phénomènes physiques à partir d'équations, comme celles de Newton qui, elles, sont réversibles.
En effet, changer t en -t dans les équations de Newton revient à inverser les vitesses des objets et donc à pouvoir remonter la flèche du temps (et non le cours du temps). On pouvait, du moins sur le papier, faire revenir un système physique à son état initial.
Comme on n'avait jamais vu cela pour des systèmes non triviaux, un débat à l'époque faisait rage sur la question de l'irréversibilité des états d'un système. Boltzmann avait répondu qu'on pouvait comprendre cette
irréversibilité grâce à des équations réversibles si on admettait l'atome, car le nombre de degré de liberté du système devenait par conséquent très grand.
Il s'est suicidé en 1906, année où Jean Perrin (1870-1942) mit en évidence l'atome à la suite des travaux d'Einstein sur le mouvement brownien datant de 1905.
Il est intéressant de noter qu'avant 1906, rare étaient ceux qui pensaient que l'atome existait! 1906, c'est à peine plus d'un siècle! Aujourd'hui, va dire aux physiciens que l'atome n'existe pas...
Mais l'inquisition scientifique est toujours bien ancrée!
Lors de la datation au carbone 14 d'un fragment du Saint Suaire de Turin, trois grands laboratoires ainsi que d'éminents scientifiques ont tous affirmé que le Saint Suaire datait de 1260 - 1390!
sans se préoccuper de savoir si le bout de tissu prélevé avait été ou non corrompu. Et c'est ce qui s'est passé. Des analyses plus poussées ont montré qu'il y avait du coton dans les
fragments prélevés alors que l'échantillon aurait dû être en lin uniquement.
Le coton avait été utilisé lors d'une réparation due peut-être à l'incendie de la chapelle de Chambery en 1532.
Mais le mal était fait. Il a fallu batailler dur pour faire accepter à la communauté scientifique qu'elle s'était trompée sur la datation. Les principaux acteurs de cette bataille sont Marino et
Benford mais aussi le chimiste Raymond Rogers qui, au début, n'y croyait pas du tout.
Mettre sa foi dans la science, c'est mettre sa foi dans des vérités du moment, mouvantes et parfois même dans le mensonge volontaire.
Le monde dans lequel nous vivons est une illusion. Non pas que ce que tu vois soit une illusion (encore que...), mais ce sont les idées préconçues auxquelles
tu t'accroches et les façons d'interpréter ton quotidien et de construire des raisonnements dessus qui sont illusions.
Nous avons l'illusion de comprendre, de savoir, de détenir la vérité et pendant ce temps nous oublions ce que nous dit le Christ :
Et voilà pourquoi nous nous réincarnons, pourquoi nous revenons fatalement... parce que nous n'avons pas cru!
[1] An algebraic framework of weighted directed graphs, publié dans Int. J. Math. Math. Sci, 58(2003), 3657-3678.
L-Algebras, Triplicial-Algebras, within an Equivalence of Categories Motivated by Graphs; publié dans Communications in Algebra, Volume 39, 2011 - Issue 8.